Il y a un temps d'assise en posture, entrecoupée d'une marche, le kinhin, puis un autre zazen, parfois avec un enseignement oral. La séance se termine par une courte cérémonie.
La posture de zazen
Les jambes sont croisées, le bassin basculé de façon à ce que le ventre soit relâché, la colonne vertébrale étirée, le menton rentré pour redresser la nuque et pousser vers le haut avec le sommet du crâne, les épaules et le dos sont détendus, le tranchant des mains touche le bas-ventre et les extrémités des pouces sont en contact. Ancrée dans le sol, c'est une posture qui évolue tout au long de la pratique et n'est jamais acquise.
La respiration
L'expiration permet à l'énergie de descendre dans le bas-ventre, sous le nombril, à mesure que les poumons se vident. C'est une respiration naturelle et profonde.
L'attitude de l'esprit
Les pensées s'élèvent et passent sans qu'on les entretienne ni les combatte.
Sans jugement, revenir à la posture et à la respiration.
Kinhin
Est une marche lente rythmée par la respiration, alternant tension et détente.
vendredi 27 septembre 2013
à quoi cela sert-il ?
La pratique appliquée et régulière de zazen (la méditation) permet à long terme de se transformer, de laisser tomber ses vieux automatismes conditionnés et de développer ce qui compte vraiment en soi.
zazen
Zazen est la posture d'éveil qui s'est transmise du Bouddha Shakyamuni (500 av.J.C.) jusqu'à nos jours.
Assis, les jambes croisées, le dos droit, la respiration calme, le corps et l'esprit sont unifiés.
En tournant son regard vers l'intérieur chacun dépasse naturellement les limites de l'égoïsme et fait directement l'expérience de l'éveil à sa vraie nature.
C'était en Inde, il y a 2500 ans. Assis en posture de zazen, le Bouddha Shakyamuni réalisa l'éveil et décida de transmettre son expérience.
Celle-ci s'est perpétuée de façon ininterrompue de maître à disciple, formant ainsi la lignée du zen.
Après une implantation de près de mille ans en Inde, le moine Bodhidarma apporta cet enseignement en Chine au VIème siècle. Dogen l'introduisit au Japon au XIIIème siècle.
En 1967, le moine japonais Taisen DESHIMARU vint en France apporter à l'Occident l'essence de cet enseignement.
Za est un mot japonais qui signifie s'asseoir.
Zen est un mot japonais dérivant de chan, mot chinois issu du sanscrit dhyâna, qui évoque une certaine pratique de la méditation.
Par la pratique de zazen, on apprend à se connaître soi-même, à dépasser les contradictions et à retrouver ainsi une manière d'être plus naturelle et plus harmonieuse.
Assis, les jambes croisées, le dos droit, la respiration calme, le corps et l'esprit sont unifiés.
En tournant son regard vers l'intérieur chacun dépasse naturellement les limites de l'égoïsme et fait directement l'expérience de l'éveil à sa vraie nature.
C'était en Inde, il y a 2500 ans. Assis en posture de zazen, le Bouddha Shakyamuni réalisa l'éveil et décida de transmettre son expérience.
Celle-ci s'est perpétuée de façon ininterrompue de maître à disciple, formant ainsi la lignée du zen.
Après une implantation de près de mille ans en Inde, le moine Bodhidarma apporta cet enseignement en Chine au VIème siècle. Dogen l'introduisit au Japon au XIIIème siècle.
En 1967, le moine japonais Taisen DESHIMARU vint en France apporter à l'Occident l'essence de cet enseignement.
Za est un mot japonais qui signifie s'asseoir.
Zen est un mot japonais dérivant de chan, mot chinois issu du sanscrit dhyâna, qui évoque une certaine pratique de la méditation.
Par la pratique de zazen, on apprend à se connaître soi-même, à dépasser les contradictions et à retrouver ainsi une manière d'être plus naturelle et plus harmonieuse.
jeudi 26 septembre 2013
Taisen Deshimaru
"Le zen est le nouvel humanisme pour le XXIème siècle.
Il doit toujours être frais.
Ne devenez pas des antiquités.
Soyez chaque jour comme la source jaillante de la fontaine."
Taisen Deshimaru
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